Cette semaine, un socle solide a été construit dans le cadre de la mise en place d’une coopération renforcée durable lorsque ISOC (Société de l’Internet) a dévoilé ses outils et son portail de points d’échange Internet (IXP toolkit and portal).
Cette semaine, un socle solide a été construit dans le cadre de la mise en place d’une coopération renforcée durable lorsque ISOC (Société de l’Internet) a dévoilé ses outils et son portail de points d’échange Internet (IXP toolkit and portal). En des termes simples (qui seront sans doute traduits dans d’autres langues), ce lancement discret piste convenablement un feedback, des corrections et d’autres contributions au contenu déjà concis et instructif. D’ailleurs, cette ressource fait suite à l’une des principales demandes de ceux qui ne s’identifient pas dans le modèle pluripartite : comment obtenir notre propre IXP ? Pour beaucoup, cet objectif constitue une manifestation d’indépendance d’un ancien réseau Internet, moins diversifié et une étape nécessaire dans le processus de les faire adhérer au modèle pluripartite.
Compris
Le personnel d’ISOC a été vigilant lors des déclarations nocturnes aux différentes rencontres des Nations-Unions où les intervenants gouvernementaux ont exprimé leurs soucis concernant le renforcement de la coopération. Cela ne devrait pas passer sans recommandation (pour ceux parmi nous qui ne sont pas familiers au concept, cela n’est pas dérisoire). Il s’inscrit bien dans la volonté d’ICANN (Société pour l’attribution des noms de domaines et des numéros sur Internet) de démontrer à la communauté internationale qu’elle est, dans sa structure, une entreprise, avec un personnel, des politiques et des mécanismes d’appui, un véritable organisme international. S’il existe d’autres efforts à faire (tel que l’élaboration d’une cartographie irréfutable et la mise à jour des questions et des processus que comporte le renforcement de la coopération, la garantie de la sauvegarde à long terme du Forum sur la gouvernance de l’Internet), alors au moins les organisations de l’Internet peuvent être remerciées pour la mise en place récente de la fondation adéquate. Et nous sommes bien conscients de cela parce que leurs actions répondent directement aux soucis des intervenants, exprimés au Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI), à l’Assemblée générale des Nations-Unies, à la Conférence mondiale sur les télécommunications internationales, et à d’autres rencontres. Il s’agit d’un exercice pour convaincre les sceptiques que la réponse aux soucis bien fondés des intervenants est considérée comme une approche effective de création d’une communauté.
…Que les bons hommes parlent trop
A la suite de ces succès, se développe une tendance réflexive de la part de la communauté de l’ICANN à commencer à s’inquiéter d’une situation de monopole. Les éternels sceptiques se posent des questions : l’ICANN contrôle-t-il maintenant l’environnement international plus qu’elle ne le devrait ? L’ISOC cherche-t-il à enhardir ceux qui visent à déstabiliser le modèle pluripartite ? La réponse indique que les nouveaux locaux de l’ICANN à Genève (mais également ceux d’Istanbul et du Singapour) et les outils ISP de l’ISOC et l’élaboration de chapitre extensif, font tous partie de ce à quoi ressemble la réactivité. C’est de cette façon qu’on fait adhérer les intervenants à la cause du renforcement de la coopération : en restant tangible, en ligne et en personne, dans les milieux où vivent et travaillent les intervenants réticents. Le seul problème dans la construction du modèle pluripartite que cette communauté cherche à combattre si ardemment, est l’excès de discussion des options de conception, sans suffisamment de modération. 2014 a bien démarré pour cette communauté.